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Affichage des articles du août, 2009

Mon Santiago : vamos a comer !

Qui me connaît sait comme il existe un sujet sur lequel je peux discourir sans retenue quelconque, du moment qu'on me lance dessus. Qui a dejà parcouru mon Flickr sait que les couleurs et les agencements alimentaires n'en finiront pas de me ravir. Alors, sur cette longue période randonnesque, qu'en a-t-il été exactement ? Bienvenue en terre espagnole, riche de mets pour le moins calorifères mais appétissants, où nous avons eu l'occasion de tester la nourriture du pèlerin, assez disparate mais particulièrement efficace pour avaler les dizaines de kilomètres à faire par jour. Le petit-déjeuner était assez classique, pour beaucoup : café, thé ou chocolat, avec un jus de fruits et des toasts. Pour nous, ce sera version "pressé" avec des Principe (le Prince d'Espagne) ou des Oreo (une véritable découverte), accompagnés d'un café ou d'un chocolat. Une fois arrivés en Galice, ça s'est transformé pour ma part en bocadillo Lomo e Queso (épaule de porc

Un ano e medio

Merci la vie !

Mon Santiago : par où/quoi/comment commencer ?

J'aurai des scrupules à commencer par la fin et pourtant ce serait plus simple ... "elle survécut à toutes les épreuves physiques et morales, se rapprocha de sa mie pour ne faire plus qu'une et elles furent heureuses et eurent plein de lessive à faire en rentrant"... Et pourtant ce serait plus simple. Et bien non, je ne céderai pas à la simplicité, tant cette aventure m'a apporté et appris sur moi, sur elle, sur nous, sur eux/elles. J'aimerais aussi garder une trace sur laquelle se pencher quand j'aurai envie de souffler entre 2 déploiements de produits ou des réunions chiantes à Londres... Alors, on y va ? D'abord, quelques chiffres et mots-clés : Le départ s'est fait depuis Saint-Jean-Pied-de-Port (ou Donibane Garazi en basque), dans les Pyrénées-Orientales. L'arrivée officielle a été Santiago de Compostella (Saint-Jacques de Compostelle) en Galice, l'arrivée réelle et la fin du chemin s'est faite à Fisterra (ou Finisterre) au bout

VéL'ibre

" N'ayant eu la véritable occasion de tester le "précurseur" lyonnais (Vélo'V), j'avais une légère impatience à rouler en Vélib dès que l'occasion se serait présentée. Et cela, malgré les mauvais échos ourdis de ci de là (caution prélevée, vélos en mauvais état, bornes vides ou trop pleines, etc...), et les non-moins connus accidents mortels que ce nom peut évoquer pour certains. Lorsque nous avons emménagé ici il y a 2 ans maintenant, des rumeurs circulaient sur la mise à disposition d'une borne Vélib à proximité du lieu. Il aura fallu attendre mai 2009 pour voir ce projet enfin se réaliser. Et moi, d'avoir un court trajet vraiment ennuyeux à faire à pied pour tenter enfin "le diable". Tout d'abord, la procédure : munie de ma carte bleue, j'opte pour un forfait 1 jour à 1€, où les déplacements sont illimités et les 30 premières minutes gratuites. Ça tombe bien, mon trajet ne devrait pas dépasser les 15 minutes. Après "lectu

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... modules validés, avec des notes plus qu'honorables. Il ne reste plus que ma bête noire à dompter... j'ai nommé Java. Allez, je m'offre le diplôme pour Noël ?

Revenue

Tout est bien qui finit... mais à la réflexion j'aurais préféré que ce soit sans fin. De ces centaines de kilomètres, je raconterais peut-être des choses mais pas maintenant. Ca viendra ;) Le retour est assez bizarre, il y a une voire deux semaines encore, je portais mon sac à dos sur une vingtaine de kilomètres, ne pensant qu'à arriver à l'étape du jour, et puis profiter du reste de cette vie-là quelques heures. L'instant présent, en somme. Là, retour au confort, voiture, logement fixe et déterminé, des rues et des bâtiments que je connais par coeur, une langue que je maitrise trop bien... versus l'itinérance, la nouveauté, la débrouille, l'approximation et la communication par les gestes quand les mots sont défaillants ou ne suffisent plus. Une belle expérience, j'espère que j'en connais d'autres comme celle-là dans ma vie.