Le symbole est fort, et pour cause. L'histoire des Etats-Unis d'Amérique est faite d'évènements, de contradictions. Un président noir à la tête d'un des pays référents actuels. Une contrée qui semble vivre au fil des pensées, des espoirs, des rêves.
La charge sur ses épaules est énorme. Tout le monde l'attend au tournant. A commencer par ses concitoyens, ce qui est plus que légitime. Ensuite, le Monde, mais ça, j'avoue que j'ai du mal à comprendre.
La protection autour de lui se fait plus présente. On craint des risques d'attentat avant même qu'il ne prenne possession pleine et entière de son mandat, de ses prérogatives et responsabilités.
Une sorte d'amalgame, poussée par l'élan médiatique, se noue autour de lui. Comme si, le simple fait que Barack Hussein Obama soit le 44ème président des Etats-Unis d'Amérique allait régler tous les problèmes que la communauté d'origine africaine a connu, connaissait et connaitra à l'avenir.
Non c'est juste un révélateur, une comparaison possible. Ca ne donne pour autant pas de solutions aux problèmes d'intégration, de visibilité, de reconnaissance.
Le cheminement des Etats-Unis d'Amérique pour aboutir à un tel résultat n'est lié qu'à sa propre histoire, longue et douloureuse. Il est utopiste de croire que d'autres mouvements peuvent susciter l'idée que cela soit possible en se calquant sur les solutions développées ailleurs.
En fait, ça me saoûle le Barack par-ci par-là. Ce n'est nullement de la jalousie. C'est juste trop.
Oui, le poste de président des Etats-Unis d'Amérique est considérable, non négligeable. Mais qui tient vraiment le monde ? N'oublions pas que la crise touche très clairement ce pays depuis plus d'un an, et qu'aujourd'hui les places (au niveau économique, politique, militaire) sur l'échiquier mondial sont en train de tourner.
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