Pour la première fois, dans un collège en France, un système biométrique a été mis en place pour l'accès des élèves et du personnel à leur cantine.
Plus pratique qu'un badge (facile à perdre et coûteux en remplacement), le système identifie chacun des "usagers" par la comparaison du contour de la main avec celle enregistrée dans la base de données.
La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) a autorisé sa mise en place, après avoir vérifié que les données enregistrées et vérifiées ne concernaient que le contour de la main, et non les empreintes digitales par exemple.
Extrait du site de le CNIL : "La CNIL (séances des 21 juin et 5 juillet 2005) a considéré que dans la mesure où ces dispositifs recourent à une biométrie qui ne laisse pas de traces, ils ne posent pas de difficultés au regard de la loi du 6 janvier 1978 modifiée en août 2004 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.
En effet, le contour de la main, à la différence des empreintes digitales notamment, fait partie des données biométriques qui ne laissent pas de traces susceptibles d’être utilisées à des fins étrangères à la finalité recherchée par le responsable du traitement. Par conséquent, dans tous ces cas, compte tenu des caractéristiques des dispositifs présentés et en l’état actuel des connaissances sur la technologie utilisée, la mise en œuvre d’un traitement reposant sur la reconnaissance du contour de la main apparaît adaptée et proportionnée à la finalité assignée au dispositif. "
A suivre donc : le débat sur les données biométriques "qui laissent des traces" mais également le projet de la Carte Nationale d'Identité Electronique (INES), qui n'est pas prête de sortir...
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