... la grippe A version "Psychose".
Suite à l'application du plan de prévention grippe A/H1N1 à mon travail, je me suis retrouvée chez moi ce jour, des masques en papier à disposition et des consignes strictes.
Rassurez-vous, je ne suis pas malade (en tout cas pas à ma connaissance), mais l'occasion était rêvée pour faire une petite expérience en milieu social ordinaire.
J'avais des courses alimentaires à faire aujourd'hui, j'ai mis mon masque et après pas mal de cogitations internes et une consultation sur Internet, je me suis lancée dans le test.
Passera, passera pas ?
Première rencontre dans l'ascenceur de mon immeuble. Ma voisine me lance un bonjour et se colle au fond de l'habitacle. Elle me laisse cependant ouvrir les portes, tout en essayant de ne pas toucher les poignées lorsqu'elle me suit. Ambiance ;)
Ensuite, dans la rue, déjà ma voisine marche très vite puis finit par changer de trottoir. Une famille, un peu plus devant, presse le pas. Deux gamines qui arrivent par ma gauche sont d'abord hilares, j'entends l'une tousser et l'autre lui demander si elle a la grippe A, puis finalement, marcher plus vite.
Un peu avant d'arriver, une bande de jeunes me jette des regards un peu circonspects, mais ne moufte pas.
Puis je rentre dans le magasin.
Je passe par le rayon des fruits et légumes, pas de réaction. Je fais les rayons un à un et les chalands sont soit sur le qui-vive, à reculer et à me dévisager avec désapprobation, soit inattentifs, faisant comme si de rien n'était, mais tous sont silencieux.
En caisse, une gamine me parle mais sans articuler, alors je ne sais pas si elle me demandait si j'étais docteur ou si j'avais vu un docteur. Mystère !
A la caisse, heureusement pour la caissière, je paye par CB.
Finalement c'est à la sortie du supermarché que j'ai eu le droit à la réaction la plus surprenante. Un homme, quittant la bande de jeunes à côté, s'approche de moi avec un air de défiance. Et de là de se targuer : "J'ai mieux que vous !", et il me montre fièrement ... sa bouteille de solution hydro-alcoolisée.
Encore d'autres regards inquiets ou inquisiteurs jusqu'au retour chez moi.
Voilà pour l'expérience "supermarché" :) Si la pandémie venait à être plus forte, je ferai sans doute mes courses via Internet. Mais peut-être pas : le masque pourrait devenir "tendance" !
Suite à l'application du plan de prévention grippe A/H1N1 à mon travail, je me suis retrouvée chez moi ce jour, des masques en papier à disposition et des consignes strictes.
Rassurez-vous, je ne suis pas malade (en tout cas pas à ma connaissance), mais l'occasion était rêvée pour faire une petite expérience en milieu social ordinaire.
J'avais des courses alimentaires à faire aujourd'hui, j'ai mis mon masque et après pas mal de cogitations internes et une consultation sur Internet, je me suis lancée dans le test.
Passera, passera pas ?
Première rencontre dans l'ascenceur de mon immeuble. Ma voisine me lance un bonjour et se colle au fond de l'habitacle. Elle me laisse cependant ouvrir les portes, tout en essayant de ne pas toucher les poignées lorsqu'elle me suit. Ambiance ;)
Ensuite, dans la rue, déjà ma voisine marche très vite puis finit par changer de trottoir. Une famille, un peu plus devant, presse le pas. Deux gamines qui arrivent par ma gauche sont d'abord hilares, j'entends l'une tousser et l'autre lui demander si elle a la grippe A, puis finalement, marcher plus vite.
Un peu avant d'arriver, une bande de jeunes me jette des regards un peu circonspects, mais ne moufte pas.
Puis je rentre dans le magasin.
Je passe par le rayon des fruits et légumes, pas de réaction. Je fais les rayons un à un et les chalands sont soit sur le qui-vive, à reculer et à me dévisager avec désapprobation, soit inattentifs, faisant comme si de rien n'était, mais tous sont silencieux.
En caisse, une gamine me parle mais sans articuler, alors je ne sais pas si elle me demandait si j'étais docteur ou si j'avais vu un docteur. Mystère !
A la caisse, heureusement pour la caissière, je paye par CB.
Finalement c'est à la sortie du supermarché que j'ai eu le droit à la réaction la plus surprenante. Un homme, quittant la bande de jeunes à côté, s'approche de moi avec un air de défiance. Et de là de se targuer : "J'ai mieux que vous !", et il me montre fièrement ... sa bouteille de solution hydro-alcoolisée.
Encore d'autres regards inquiets ou inquisiteurs jusqu'au retour chez moi.
Voilà pour l'expérience "supermarché" :) Si la pandémie venait à être plus forte, je ferai sans doute mes courses via Internet. Mais peut-être pas : le masque pourrait devenir "tendance" !
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