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Jours

Le changement est notre quotidien depuis quelque mois. Depuis ce jour où, lasse de ne pas me sentir reconnue en monnaie trébuchante et en missions, affublée d'un réseau déjà bien fait mais avec peu de nouvelles têtes, moins en phase avec la stratégie et les décisions prises, j'ai décidé de partir. Depuis ce jour où Elle a ressenti l'envie de "faire autre chose, autrement" et de s'extirper de son bureau, de son boulot, rompre avec lui, et repartir de presque zéro. Depuis ce jour où, avant de partir, j'ai pensé avoir trouvé le bon tremplin, malgré des signes de situation tendue et rude, malgré le contexte économique, et bien obligée d'avancer comme les portes se refermaient derrière moi. Depuis ce jour où Elle a repris les études, changé ses repères, tenté de comprendre et de s'approprier ce nouveau monde, ces habitudes, ces attitudes. Depuis ce jour où j'ai commencé une période d'une semaine, puis deux, de semaines en mois à ne stricte...

One step beyond

Encore une étape franchie, ces dernières semaines. Par nécessité et par envie, nous avons quitté nos îlots de solitaires pour aller poser ensemble nos baluchons dans un nid flambant neuf. Un cocon commun, envahi de cartons et sacs pas encore défaits, mais déjà des câlins au réveil, des délices concoctés en surprise, l'attente de l'autre et le plaisir des retrouvailles parfois au bout de la nuit. Alors, nous voilà chez Nous. Et ça change tout. Vivement la suite !

Carinho

Il y a 4 ans jour pour jour, on s'embrassait pour la 1ère fois. Une soirée folle entre 2 shy babydoll à souhait, qui se finissait par le début d'une fusion. Cette belle et douce folie ne semble pas nous quitter, on fait ce qu'on peut pour la protéger de notre raison, des habitudes, du temps qui passe, du loin des yeux loin du coeur. Aussi je peux dire encore, aujourd'hui plus qu'hier, je t'aime à la folie. Joyeux anniversaire :) Photo prise en février 2011 à Lisbonne

2012 l'année du changement

2011 aura été une fusée ! En tout cas pour ce blog, l'année la plus avare en billets et pour cause, je passe plus de temps à vivre ma vie qu'à la commenter. Et pourtant, des choses à partager, notamment les voyages, il n'en aura pas manqué ! Bruxelles pour le nouvel an, Lisbonne en février, Bordeaux en mai, un vrai long séjour aux USA... et puis les petites visites aux familles des 2 côtés. 2011 l'année d'une prise de conscience, et d'une grande décision au niveau professionnel : d'ici la fin de l'année, changement de cap ! Il est temps de faire valoir enfin ces années d'expérience et ce diplôme durement acquis en échange de monnaie sonnante et trébuchante. Ce souhait est aussi motivé par le fait que j'ai eu à organiser les pots de départ de "vieux" collègues, et ces départs ont été un signe qu'il fallait peut-être que je me réveille aussi. Un entretien avec mon chef me laissant voir le pantouflage au bout du chemin a fini de me co...

Le fixeur

Mon 1er compagnon de jeu a enfin droit à du répit. La relève est assurée désormais. Depuis 2006, il aura été de tous les instants, de tous les souvenirs. Le voilà maintenant libre de voir d'autres mains, d'autres idées, d'autres envies. Bye bye mon bel oeil !

Le pince-coeur

Je me souviens de ce jour-là. Elle et moi déambulions au Salon du Livre. On la savait amatrice de livres, lectrice invétérée, chevronnée à ses lunettes et son fauteuil bien moelleux. Pas en manque de références dans ce lieu dédié, mais à la recherche d'un souvenir qu'elle pourrait admirer et garder, toujours avec elle, et se remémorer les meilleurs moments que nous avions pu partager. C'est alors que par hasard, nous tombions sur le stand d'une artiste, à la fois photographe et peintre sur ardoise. Ses réalisations nous scotchaient sur place, il fallait qu'on reparte avec tout le stand sinon rien. Plus raisonnables, seules 2 se sont évadées avec nous. Le cadeau était trouvé. On devinait déjà son sourire, de surprise, de joie. A peine dévoilé, le cadeau avait fait son effet. Arborant la phrase magique, "ma plus belle histoire d'amour c'est vous". Emue, touchée par le geste, l'attention. Et pour détourner des larmes qui poindraient, me voilà à ch...