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Mon Santiago : vamos a comer !

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Qui me connaît sait comme il existe un sujet sur lequel je peux discourir sans retenue quelconque, du moment qu'on me lance dessus.
Qui a dejà parcouru mon Flickr sait que les couleurs et les agencements alimentaires n'en finiront pas de me ravir.

Alors, sur cette longue période randonnesque, qu'en a-t-il été exactement ?
Bienvenue en terre espagnole, riche de mets pour le moins calorifères mais appétissants, où nous avons eu l'occasion de tester la nourriture du pèlerin, assez disparate mais particulièrement efficace pour avaler les dizaines de kilomètres à faire par jour.

Le petit-déjeuner était assez classique, pour beaucoup : café, thé ou chocolat, avec un jus de fruits et des toasts.
Pour nous, ce sera version "pressé" avec des Principe (le Prince d'Espagne) ou des Oreo (une véritable découverte), accompagnés d'un café ou d'un chocolat. Une fois arrivés en Galice, ça s'est transformé pour ma part en bocadillo Lomo e Queso (épaule de porc et fromage) avec une canette de Coca-Light. Vive l'équilibre alimentaire ;)

Bocadillo Lomo e Queso

Le midi était assez variable, puisque contrairement au petit-déjeuner, le déjeuner faisait partie des affaires à porter lorsque sur la route il n'était pas possible de trouver une épicerie ou un bar pour se sustanter.
Saladières en conserve, chorizo, jambon fumé, pâté de porc, fromage, fruits et pain complet ont été nos ressources sur les trajets.
A table, les platos combinados ont fait mon bonheur. Le principe ? Une assiette unique avec un peu de tout : de la salade, de la tortilla (de patatas) ou des oeufs au plat (huevos fritos), des frites (patatas fritas), du poulet grillé (pollo asado) pour ma version. On pouvait aussi trouver du poulpe, des tapas, des côtelettes de porc ou de veau, etc. Assez garni et peu cher au final. C'est bien dommage de ne pas trouver la même chose en France.


Plato Combinado de Huevos Fritos, Patatas Fritas y milanesa

L'apéritif, l'occasion de se goinfrer à nouveau sans trop de honte, correspondait souvent au moment où tout était fini : l'installation dans l'auberge, la douche, la lessive. Rien d'exceptionnel si ce n'est la cana de cidra, un verre de cidre brut à la pression, à découvrir !

Le diner, on prend les mêmes du déjeuner et on recommence. Ou bien on innove, on expérimente, histoire de changer un peu.
Alors soit on se réfère au classique menu du pèlerin (menu del peregrino) qui comprend pâtes/sauce tomate, un poisson ou viande avec des frites et un dessert (flan, yaourt, tarta); soit, devant les fourneaux on s'improvise créateur débrouilleur et on savoure ce fameux plat de pastas/tomatos fritos/setas/atun ou pâtes/sauce de tomates frites/champignons/thon. Croyez-moi ou non mais on ne résiste pas à en reprendre du rab :)
Une omelette aux pimientos piquillos (poivrons rouges marinés) ça vaut aussi le coup de fourchette.
Un autre concept culinaire que je déconseille cependant de goûter, la soupe de pâtes à la paëlla. Je vous laisse deviner comment nous avons pu arriver à une telle expérience ;)

Les repas chauds, à l'auberge, c'est quand on a la chance d'avoir une cuisine équipée. Quel malheur cela a été pour nous de découvrir qu'en Galice, les 3€ quémandés réservaient la surprise de donner un accès à une belle cuisine. Ouvrez les placards et là... pas d'ustensiles de cuisine, pas de couverts, pas d'assiettes... Sympa, on avait juste renvoyé les tupperwares et les timbales en France depuis Pampelune pour se décharger, et après avoir constaté que sur les étapes précédentes, pendant 3 semaines, il n'y en avait pas besoin. On a dû investir dans une petite casserole qui nous a sauvé la vie et le porte-monnaie : le resto/bar tous les soirs, non merci.

Mais avant cet achat, nous avons eu à expérimenter un nouveau concept de préparation de plat : la salade au ziplock.
Prenez un ziplock, un sac de salade fraicheur et 2-3 saladières de poisson. Mettez-le tout dans le ziplock, un peu d'huile d'olive, de sel. Secouez, c'est prêt. Servez le tout dans vos verres. Bon appétit !

Niveau condiments et assaisonnements, les Espagnols ne semblent connaître ni le poivre gris, ni la moutarde de Dijon. A creuser ?

Voilà pour résumer un peu cette partie très importante dans la vie du pèlerin, et qui restera un bon moment dans nos mémoires.

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