Dans le cadre de l'opération Incontournables d'UGC, j'ai pu voir dernièrement 2 films israëliens traitant de leur relationnel historique et difficile avec le peuple palestinien. Et alors qu'en ce moment, la bande de Gaza refait les titres de l'actualité, on ne peut s'empêcher de souligner une fois de plus l'absurdité de la situation, à chaque fois nourrie d'un terreau de rancunes, de sang versé et de surdité.
Je ne me risquerai pas à dire qui a raison ou tort, cela fait bien trop longtemps que cela est en place. J'ai cependant l'intuition que ces crimes profitent, je ne sais à qui, mais je ne peux pas m'empêcher de le penser.
Les 2 films, donc :
Valse avec Bachir, par Ari Folman
Valse avec Bachir est un film autobiographique. Ari Folman, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 !Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades.Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes.Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.
>Les citronniers, par Eran Riklis
Salma vit dans un petit village palestinien de Cisjordanie situé sur la Ligne verte qui sépare Israël des territoires occupés. Sa plantation de citronniers est considérée comme une menace pour la sécurité de son nouveau voisin, le ministre israélien de la Défense. Il ordonne à Salma de raser les arbres sous prétexte que des terroristes pourraient s'y cacher. Salma est bien décidée à sauver coûte que coûte ses magnifiques citronniers. Quitte à aller devant la Cour Suprême afin d'y affronter les redoutables avocats de l'armée soutenus par le gouvernement.Mais une veuve palestinienne n'est pas libre de ses actes surtout lorsqu'une simple affaire de voisinage devient un enjeu stratégique majeur. Salma va trouver une alliée inattendueen la personne de Mira l'épouse du ministre. Entre les deux femmes s'établit une complicité qui va bien au-delà du conflit israélo-palestinien.
Ou comme l'absurde arrive à son paroxysme. Une histoire bien menée, une fin implacable.
Je ne me risquerai pas à dire qui a raison ou tort, cela fait bien trop longtemps que cela est en place. J'ai cependant l'intuition que ces crimes profitent, je ne sais à qui, mais je ne peux pas m'empêcher de le penser.
Les 2 films, donc :
Valse avec Bachir est un film autobiographique. Ari Folman, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 !Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades.Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes.Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.
Le film remet en perspective et à l'avant ce qu'ont pu être les massacres de Sabra et Chatila, au lendemain de l'assassinat du leader politique libanais Bachir Gemayel. Animés, les témoignages de la bouche même de soldats israëliens qui y ont assisté, qui ont vu, mais qui n'ont rien fait pour l'éviter.
Salma vit dans un petit village palestinien de Cisjordanie situé sur la Ligne verte qui sépare Israël des territoires occupés. Sa plantation de citronniers est considérée comme une menace pour la sécurité de son nouveau voisin, le ministre israélien de la Défense. Il ordonne à Salma de raser les arbres sous prétexte que des terroristes pourraient s'y cacher. Salma est bien décidée à sauver coûte que coûte ses magnifiques citronniers. Quitte à aller devant la Cour Suprême afin d'y affronter les redoutables avocats de l'armée soutenus par le gouvernement.Mais une veuve palestinienne n'est pas libre de ses actes surtout lorsqu'une simple affaire de voisinage devient un enjeu stratégique majeur. Salma va trouver une alliée inattendueen la personne de Mira l'épouse du ministre. Entre les deux femmes s'établit une complicité qui va bien au-delà du conflit israélo-palestinien.
Ou comme l'absurde arrive à son paroxysme. Une histoire bien menée, une fin implacable.
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