Je sais depuis toujours que mes amours sont essentiellement féminines. Ça a commencé à la maternelle pour ne plus jamais s'arrêter depuis. De la primaire jusqu'à l'université, des sacrés "crush" qui viraient à l'obsession, à la passion unilatérale, et à des beaux gestes dont je ne me sentais pas capable (des petits poèmes, mes premiers dessins et graph's dédicacés, ...). Certaines relations se sont transformées en amitiés durables, sans que je ne dévoile jamais la vraie nature de mes sentiments originels. De l'amitié, de l'amour ? Les rares expériences avec les garçons, pour voir, pour vérifier, pour tenter, n'ont été que de purs échecs. La première fois que j'ai embrassé mon ex, j'ai compris. C'était ça, cette boule dans le ventre, cette sensation d'être dans le vrai, transportée. Avec elle, la vie de couple épanouie à l'intérieur, connue de quelques amis communs, mais cachée à l'extérieur. A peine, quelques bisoux lo...