Accéder au contenu principal

Mon Santiago : par où/quoi/comment commencer ?

img_4579


J'aurai des scrupules à commencer par la fin et pourtant ce serait plus simple ... "elle survécut à toutes les épreuves physiques et morales, se rapprocha de sa mie pour ne faire plus qu'une et elles furent heureuses et eurent plein de lessive à faire en rentrant"...

Et pourtant ce serait plus simple. Et bien non, je ne céderai pas à la simplicité, tant cette aventure m'a apporté et appris sur moi, sur elle, sur nous, sur eux/elles.
J'aimerais aussi garder une trace sur laquelle se pencher quand j'aurai envie de souffler entre 2 déploiements de produits ou des réunions chiantes à Londres...

Alors, on y va ?
D'abord, quelques chiffres et mots-clés :
  • Le départ s'est fait depuis Saint-Jean-Pied-de-Port (ou Donibane Garazi en basque), dans les Pyrénées-Orientales. L'arrivée officielle a été Santiago de Compostella (Saint-Jacques de Compostelle) en Galice, l'arrivée réelle et la fin du chemin s'est faite à Fisterra (ou Finisterre) au bout du bout du bout de l'Espagne, pied sur l'Océan Atlantique. Oui, nous avons traversé l'Espagne d'est en ouest et principalement à pied
  • Nous avons emprunté un des nombreux chemins qui mènent à Santiago, celui nommé le Chemin Français ou Camino Frances
  • A pied, j'ai fait un peu plus de 600km (je calculerai sans doute le chiffre exact un de ces 4) et nous avons atteint Santiago en 28 étapes
  • A ces 600km il faut rajouter les 175km de "Meseta" en bus : c'est la partie de chemin qui se situe entre Burgos et Leon. Egalement 100km de bus entre Santiago et Fisterra (le bout du bout du bout ...) Je reviendrai plus tard sur le pourquoi et comment de ces raccourcis.
  • J'ai pris 765 photos et une dizaine de vidéos, quand ma mie se targue de plus de 3000.
  • J'ai porté jusqu'à 15 kilos et suis rentrée avec un sac de 13 kilos
  • J'ai eu des ampoules aux deux pieds pendant tout le trajet et la cheville droite enflée pendant une semaine
  • J'ai perdu 4 kilos et essaie de conserver cet avantage quelques temps

La suite ? Dans quelques jours :)

Commentaires

Anonyme a dit…
Que de chiffres ! J'attends les détails avec impatience ;-)
Brettromano a dit…
Ca fait bizarre de regarder derrière pour voir tout ça et de se dire qu'aujoud'hui la vie continu presque comme si de rien n'était.
Tu ne nous as pas dis le nombre de cailloux qu'il nous aura fallu éviter, le nombre de litre d'eau que tu as bus, les nombres de fois que le mot "escargot" ou "croute-mince" ont été prononcés... J'allai oublier, le nombre de fois qu'on a mangé ou failli manger mes pâtes au thon, champignons avec de la sauce tomates "fritos". Je me ferais bien une salade ziplock aussi. Avec le recul tous ces souvenirs sont loin de nous marquer d'un sourire galicien.
Grumly a dit…
C'est pas faux je rajouterai donc :
- 2 à 4 litres d'eau bus par jour au minimum (à multiplier par 28)
- 3 fois les pates au thon/champi/tomatos fritos (et parfois repris du rab')
- 1 seule salade ziplock mais ce sera à raconter plus tard...

Je rappelerai aussi que mon tapis de sol est le seul élément neuf que j'ai ramené d'Espagne (merci Brett)

Posts les plus consultés de ce blog

A la recherche de l'indépendance

C'est peut-être l'approche de la quarantaine, les cheveux blancs un peu plus présents, mais tout m'amène à des réflexions sur le futur. Le bonheur dans le travail, je le cherche encore. J'ai toujours mon objectif en tête, apprendre de mon rôle de consultante ce qu'il y a à savoir pour être un vrai caméléon, efficace mais détachée. Alors oui, j'ai plus d'opportunités de changer, de côtoyer de nouveaux univers. Ça en est même perturbant parfois, j'en apprends beaucoup sur ma capacité d'(in)adaptation. Pour le moment, je joue le jeu, mais... c'est décidé, je dois reprendre mon destin en main. J'avais pensé à me mettre en indépendante mais la vérité, c'est que je voudrai ne plus travailler autant. A la recherche de la recette miracle, je suis tombée sur des blogs, des livres prônant l'investissement, la création de rentes... ah, si j'étais riche. Est-ce que je serai heureuse ? Alors je me lance, et quoi de mieux qu'un b

New York, New York

(NDLR : j'avais initialement écrit cet article en décembre 2018, et il était resté dans mes brouillons.  Nous sommes le 11 septembre 2021, 20 ans après les attentats. Toujours cette tristesse et cette incompréhension qui refont surface face à la terreur, l'horreur. Je me souviens, sans doute comme tout le monde, où j'étais quand ça s'est passé, comment j'ai pris connaissance de cet évènement, la sidération devant l'écran de télévision chez mes parents.  New York était dans mes fantasmes de voyage depuis longtemps. Personne dans ma famille ou dans mes connaissances ne l'avait fait. J'avais envie de voir le mythe, comprendre ce qui attirait tant, ce qui en faisait sa renommée. Et malgré ces épisodes tragiques, l'envie était toujours présente, non sans une petite pointe de peur.  La première fois que je suis allée à New York, c'était en septembre 2011 au retour d'un séjour en Caroline du Sud. Je n'avais pu vraiment visiter la ville. Tout

Référendum du 29 mai : j-7

La flemme m'envahit... Plis que 7 jours et 190 pages à parcourir soit (190/7=)27 pages par jour à lire. Encore un challenge à relever. Ca a l'air simple comme ça, mais il ne s'agit pas simplement de lire, il faut assimiler et comprendre clairement les enjeux. Et enfin se faire sa propre opinion pour le vote. Pour une fois que j'ai décidé de prendre ma carte d'électeur, il faut que je l'inaugure de la meilleure façon qui soit. Allez, demain, je commence.