Ce mot, résistance, m'évoque 2 choses qui me touchent et me parlent.
Tout d'abord, un film, V pour vendetta. Un film à voir, assurément. Ne pas oublier que fiction et réalité se mêlent parfois trop facilement.
Synopsis : Londres, au 21ème siècle...
Evey Hammond ne veut rien oublier de l'homme qui lui sauva la vie et lui permit de dominer ses peurs les plus lointaines. Mais il fut un temps où elle n'aspirait qu'à l'anonymat pour échapper à une police secrète omnipotente. Comme tous ses concitoyens, trop vite soumis, elle acceptait que son pays ait perdu son âme et se soit donné en masse au tyran Sutler et à ses partisans.
Une nuit, alors que deux "gardiens de l'ordre" s'apprêtaient à la violer dans une rue déserte, Evey vit surgir son libérateur. Et rien ne fut plus comme avant.
Son apprentissage commença quelques semaines plus tard sous la tutelle de "V". Evey ne connaîtrait jamais son nom et son passé, ne verrait jamais son visage atrocement brûlé et défiguré, mais elle deviendrait à la fois son unique disciple, sa seule amie et le seul amour d'une vie sans amour...
(Source : Allociné.fr)
Ensuite, le mot résistance m'évoque une chanson : le chant des partisans, dont voici les paroles.
"Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme !
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades;
Ohé les tueurs, à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé saboteur, attention à ton fardeau : dynamite ...
C'est nous qui brisons les barreaux des prisons, pour nos frères,
La haine à nos trousses, et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens aux creux de lits font des rêves
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...
Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe ;
Ami, si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir séchera au grand soleil sur les routes
Sifflez, compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute..."
J'espère qu'il n'y aura pas besoin de mettre en place une résistance quelconque. Mais, il faut bien avouer que la véhemence clairement affichée de l'un, et l'hypocrisie calculatrice et dangereuse de l''autre, pourraient mener à de telles extrémités. Et alors, une nouvelle page pas très claire de la France s'écrirait, par la force des choses.
J'espère que lorsque je reviendrai de mon escapade espagnole, je pourrai rentrer chez moi, en France. J'espère vraiment que l'ambiance y sera saine et sereine, avant mon départ et à mon retour.
L'espoir fait vivre, dit-on.
Je sais en tout cas pour qui je ne voterai pas ce dimanche.
Sur ce, rendez-vous ce dimanche aux urnes, ou comme moi, devant la machine à voter (eh ben ...).
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